TOUS ENSEMBLE POUR LA DERNIÈRE LIGNE DROITE !

C’est une mise jambes réussi pour l’équipe, qui seulement une semaine après la mise à l’eau, a pris la direction de Lorient pour le Défi Azimut, l’ultime confrontation avant le Vendée Globe 2024-2025. Trois mois presque tout pile après la fin de la New York Vendée – Les Sables d’Olonne,Benj’ et une large partie de ses adversaires de la classe IMOCA se sont rassemblés pour un dernier tour de piste avant l’Everest des mers.

Si l’épreuve ne revêt pas d’enjeux particuliers, notre skipper compte l’exploiter de la meilleure des manières afin de se tester une dernière fois grandeur nature face à la concurrence, valider tout ce qui doit l’être avant le tour du monde et se remettre dans le bain.

« C’est clairement la rentrée pour l’ensemble d’entre nous. Pour ma part, je suis content d’avoir l’opportunité de me remesurer aux autres à ce moment de la saison. Cela va me permettre de reprendre mes automatismes à bord mais aussi de lancer la dynamique du Vendée Globe. En somme : de faire mon retour dans le jeu ! »

SE CONFRONTER POUR MIEUX CIBLER

“C’était le dernier chantier avant le Vendée Globe, la pression était forte ! Cette fois-ci, pas de grosses modifications, l’accent a été mis sur la révision complète et la fiabilisation du bateau. Nous avons réalisé une expertise complète et effectué des réparations lorsque cela s’est avéré nécessaire. Au final, nous avons effectué un chantier très intense, d’une durée de six semaines, lors duquel nous avons également posé des renforts afin de répondre à la nouvelle règle de talonnage de quiller imposée par la classe. Pour résumer, je dirais que nous avons fait une grosse mise à jour.

La course de 48 heures du Défi Azimut va être parfaite pour valider toutes nos nouvelles voiles et aussi cibler précisément les points sur lesquels je vais devoir me concentrer lors de mes derniers entraînements.”

AU COUDE-À-COUDE

À deux mois du coup d’envoi du Vendée Globe 2024, la course de 48 heures du Défi Azimut a offert un dernier test grandeur nature pour Benjamin.

Ce parcours de 455 milles nautiques dans le golfe de Gascogne, marqué par des conditions variées — du vent portant puissant, du reaching rapide, ainsi qu’une large gamme de navigations au près — a mis à rude épreuve les skippers, contraints de rester éveillés pour enchaîner les manœuvres sans répit. 

Ces 48 heures ont été particulièrement révélatrices, confirmant les réglages et vérifications apportés durant le chantier d’été. Benjamin est très satisfait de la réactivité et des performances globales de son bateau. À l’arrivée de cette régate, la bonne humeur et les sourires étaient au rendez-vous. Cette course a également permis à notre skipper de tester pour la première fois son nouveau jeu de voiles, fraîchement installées.

“Je me sentais vraiment bien au départ, même si j’ai pris un départ moyen. J’étais au portant avec une voile un peu plus petite que les autres, ce qui me rendait un peu moins à l’aise, mais le bateau restait rapide. Quelque chose s’est accroché dans la quille, j’ai été obligé de faire demi-tour et une marche arrière pour l’enlever, ça m’a fait perdre quelques places. Au premier waypoint, le vent a commencé à monter, ça a rendu la navigation plus agréable et après une première manœuvre, j’ai profité de quelques erreurs des concurrents pour me replacer. Jusqu’au waypoint suivant, j’ai eu un bord assez brutal et rapide, avec beaucoup de secousses. En remontant vers Belle-Île, je naviguais bien, mais j’ai fait une petite erreur tactique qui m’a décalé trop à l’est, et j’ai perdu quelques places.

Pour la descente sous grand gennaker vers un waypoint au sud-ouest, c’était un peu la bataille des nerfs à cause du vent qui était complètement tombé. J’ai eu un beau duel avec APICIL, et j’ai réussi à les doubler en accélérant. Au dernier waypoint, j’étais au coude-à-coude avec Justine Mettraux, Boris Herrmann et Damien Seguin. La manœuvre pour ranger le gennaker est longue, un peu difficile, et j’ai un peu raté la mienne, ce qui m’a fait perdre quelques places.

Le dernier bord vers les Juments de Glénan a été compliqué au début, mais j’ai vite trouvé les bons réglages et réussi à doubler Boris. Damien m’a rattrapé, et on a enroulé la dernière marque quasiment en même temps. Finalement, j’ai terminé juste derrière Justine, mais devant Boris et Damien.

C’était une belle course, avec de super sensations et beaucoup de manœuvres. J’ai pu tester les voiles neuves, et le bateau a montré de belles phases de vitesse, même si je dois encore travailler certaines allures. C’était aussi une bonne occasion de m’entraîner en confrontation directe avec d’autres bateaux, ce que je ne fais pas souvent. J’ai pris beaucoup de plaisir et je me suis bien donné, ce qui était l’objectif pour bien me préparer au Vendée Globe. J’ai maintenant une bonne liste d’améliorations pour le bateau et pour moi, donc la préparation continue.

La prochaine étape, c’est de ramener le bateau aux Sables-d’Olonne. Je vais faire une petite semaine de maintenance technique, puis une autre semaine de navigation pour tester les points qu’on a noté pendant le Défi Azimut. Ce sera sûrement l’une des dernières semaines de navigation avant le Vendée Globe.”

VIVEZ LES 48H AZIMUT

Les 48h Azimut, c’est aussi un concours de médiaman. Charles, notre médiaman, a embarqué avec Benjamin pour vous faire une super vidéo. Alors on compte sur vous pour liker !

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