A l’assaut des mers du Sud
Détente pour certains, travail acharné pour d’autres : lors de l’escale de The Ocean Race à Cape Town, les marins de GUYOT environnement – Team Europe ont pu se remettre de la leg 2 et de ses 18 jours de mer. Pour l’équipe technique, le programme est serré. En raison de la durée inattendue de la seconde étape, ils ont dû agir rapidement pour que tout le travail soit fait. Mais quelques jours seulement avant le départ de l’étape royale de cette édition de The Ocean Race, l’IMOCA de Benjamin est prêt à affronter l’océan austral, et les 12 750 miles nautiques entre Cape Town/Afrique du Sud Town/Afrique du Sud à Itajaí/Brésil.
Le départ de la grande leg dans les mers du sud sera donné dimanche à 14h (heure locale). L’équipage pour cette course sera composé de Benjamin Dutreux, Sébastien Simon, Annie Lush, Robert Stanjeck et Charles Drapeau.
15 jours pour préparer une étape de 30 à 35 jours de course…
Il y avait vraiment très peu de temps. L’équipe navigante a franchi la ligne d’arrivée à 17 heures le dimanche 12 février à 17 heures. Le lendemain matin, à 11 heures, nous avons sortie le bateau de l’eau et six jours plus tard, l’IMOCA était de nouveau au ponton à Cap Town. Entre-temps, nous avons encore du vent très fort jusqu’à 50 noeuds. Il a donc fallu sécuriser le bateau et l’équipe technique n’a pas pu travailler sur le pont. Un contrôle de la coque a révélé de petites fissures dans les couches de carbone et de composite, mais aucun dommage structurel n’a été constaté, ce qui permet à nos techniciens de se concentrer sur l’essentiel. Le gréement a été démonté et vérifié. Les systèmes hydrauliques ont été vérifiés, les changements d’huile ont été faits. Contrairement aux autres équipes, il n’y a pas eu de problèmes avec les foils, mais l’hydraulique de la quille a demandé un peu de travail.
Un gros travail de matelotage a été effectué pour renouveler les bouts à bord mais aussi de réparation des voiles. Le point le plus important de notre job list était le réservoir de ballast d’eau. Il y avait une fuite, il a fallu le scier, l’ouvrir, le recoller et le sceller à nouveau.
Pour l’étape à venir, Thomas CARDRIN, directeur technique est très confiant après la préparation express du voilier : “il n’y a rien qui m’inquiète vraiment. L’équipe est devenue encore plus expérimentée après les deux premières étapes. Benj est de retour à bord
et sait comment prendre soin de son bateau. Mais il n’y a aucune raison pour que l’équipe ne puisse pas le pousser à 100% de ses capacités.”
SAIL THROUGH OCEANS – 3ème épisode : The Roller Coaster ride
Découvrez le troisième épisode de notre série SAIL THROUGH OCEANS et découvrez ce qu’il s’est VRAIMENT passé durant la deuxième étape de The Ocean Race :